Fils et petit-fils de fumeurs, j’ai baigné toute ma jeunesse dansla cigarette papier maïs et celle au paquet rouge et blanc.
J’ai fait mes premiers essais en revenant d’un voyage aux USA en 1986. Imaginez le tableau. Je rentrais avec des paillettes dans les yeux et avec une série extraordinaire en tête « Miami Vice ». Qu’est-ce qu’il était beau, sexy et rebelle Sonny Crockett lorsqu’il s’allumait une Lucky sans filtre !
Et moi, qu’est-ce que j’ai fait après une bonne nuit de sommeil ? Ben, j’ai filé au premier bureau de tabac au coin de chez moi pour acheter un paquet. Pour être un rebelle, j’étais un sacré rebelle. Je vous raconte pas comme j’ai craché mes poumons au début et pendant plusieurs jours.
Au final, ça m’arrangeait bien car ça me rendait sexy de fumer, moi aussi, et comme ça j’ai pu intégrer la bande des plus sympas de mon lycée dans laquelle se trouvait une certaine Céline que j’ai enfin réussi à approcher. Yesss !
Après, ce furent les années à la Fac d’anglais à La Sorbonne où 70% des étudiants fumaient. Comme un peu avant, j’avais réduit ma conso et que lors des soirées, ça picolait et ça fumait un peu beaucoup, eh bien ma consommation de cigarettes au paquet rouge (et oui, entre temps j’avais changé de marque car Miami Vice était passé de mode) s’est remise à grimper.
Les années passent et me voilà sollicité pour 10 mois d’armée. Lorsque je suis arrivé, le gradé qui s’occupait de notre groupe m’a dit « Tiens, seconde classe Moncourtois, v’là tes 585 francs et ta cartouche de clopes ». Et hop, me voilà reparti car forcément le groupe des plus sympas fumait dans un coin à côté de la cantine. Moi qui fumais moins, bah, c’est vite revenu et la cartouche a fait à peine 2 semaines.
Les années passent encore et nous arrivons fin 90 début 2000 où je travaille dans la pub et où je rencontre ma future femme qui fumait. Je peux vous dire qu’à cette époque, il y avait pas mal de pression et de responsabilités.
Selon les jours, j’étais parfois à 2 paquets. Je fumais pourme détendre après une grosse journée.
En 2005, après la naissance de notre 2ᵉ enfant, un drame familial est venu tout chambouler. Et tout chambouler dans le bon sens car j’ai décidé de me défaire définitivement de mon outil de relaxation préféré.
Et finalement, 10 ans plus tard, je me formais à l’hypnose, à la PNL, à la gestion du stress et à d’autres outils. De là est née une de mes missions de vie : aider le plus de fumeurs et fumeuses possibles car en plus, je suis un passionné. Je suis certifié par France Hypnose Formation (Hypnose ericksonienne et humaniste), par France PNL (Master Coach), par Dynacom Business (Gestion du Stress), par l’institut IFATH (Sevrage Tabagique) et par l’institut IFEDO (Coach en Cohérence Cardiaque).